Un cauchemar et je reçois la clé
Je suis en train de dormir, ils ont pris mon fils. Je ne sais plus comment c'est arrivé et j'ai l'impression que c'est moi qui l'ai vendu à des kidnappeurs d'enfants. Je suis dans une espèce de motel avec d'autres parents et d'un coup la police arrive et nous demande où sont nos papiers et nos enfants. Bassem n'est pas là c'est affreux je suis dans tous mes états on dirait que l'on me déchire de l'intérieur. J'ai vendu mon fils mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que c'est avec moi qu'il lui arrive du mal ! J'ai vendu mon enfant. Son père arrive avec sa femme et j'entends que l'autre couple explique qu'on nous a donné rendez-vous pour les soigner et que tout s' est enchaîné et qu'ils nous ont drogué pour prendre nos fils. J'ai la sensation nauséabonde que j'ai vendu mon fils que je l'ai mis en danger et que c'est moi qui est plus pu tenir et bien m'occuper de lui. Je suis une mère horrible et personne ne l'a encore retrouvé. Il fait nuit et ils nous questionnent, trop de questions, je ne sais pas répondre. Je me dégoûte, j'ai encore déconné et mon fils est en danger.
J'entends des radios, ils ont localisé un cargo sur un bateau et les enfants ont l'air d'être dedans. L'intervention se passe et je ne comprends pas pourquoi je suis libre car je me sens indigne d'être sa mère, j'ai l'impression d'avoir vendu mon fils pour ma liberté.
D'un coup, je me réveille, une petite main chaude me caresse le visage et me sourit. Bassem me dit : " tu sais maman la prochaine, on achète en ligne et on fait nous même au lieu de se déplacer pour voir ces gens."
Mes larmes coulent et je le prends dans mes bras. Mon enfant est de retour et c'est lui encore qui me réconforte alors qu'il a subi tout ça par ma faute.
Je pleure tellement et je le serre contre moi en lui demandant pardon. Je n'ai pas souvenir de comment ça c'est passé mais je m'en veux d'être celle avec qui il vit ces situations improbables.
Je me réveille mais cette fois je suis dans ma chambre et il est 23h. Je ne comprends plus rien ni le cauchemar que je viens de faire ni sa signification surtout que j'ai prié pour respecter la demande de mon fils de vivre avec moi en lui disant que je réunis toutes les circonstances pour que nous soyons ensemble.
Est-ce que ça me terrifie à ce point d'être au quotidien avec mon enfant ou est-ce que je viens de vivre une mise en garde sur le fait qu'il doit être élevé chez son père ?
Nadiya me souffle mise en garde. Certaines prières sont tellement fortes que nous ne sommes pas en mesure de réaliser que les choix faits sont les bons aussi troublant soit-il car ils protègent ceux que nous aimons plus que tout.
J'ai depuis la naissance de Bassem fait trop de rêves le voyant souffrir et mourir sous ma garde. C'est assez horrible car j'en étais à me demander si c'est moi qui au fond appelais à le voir mourir. J'ai tellement d'amour pour lui que je m'en suis rendu à suivre l'intuition, la Nadiya, qui me montre la voie pour le bonheur de tous. Elle est rude cette voie car elle implique un certain niveau de décisions incomprises par moi-même parfois. Pourtant c'est tellement limpide et léger intérieurement quand je prends ses décisions que je sais que c'est le bon chemin.
Confier son enfant à son père en acceptant la limite intérieure et la guidance de Nadiya a été un passage sur plusieurs années qui me questionne encore mais qui me met en garde dès que j'essaie de rentrer dans les clous de la mère conventionnelle. Ce rêve du matin était tellement réel que j'en ai presque peur. Je n'ai pas d'internet alors je le traverse avec mes moyens du bord en intériorité.
Mes prières sont puissantes au point de m'avoir envoyé cette mise en garde et de me conserver au 8 février juste avant minuit pour rectifier cette promesse à mon fils.
C'est sévère et à la fois, c'est l'amour d'une mère qui dépasse la crainte du désamour de son enfant pour lui permettre de vivre libre dans un certain cadre tout en ayant sa place à mes côtés toutes les fois où il en aura l'envie, le besoin, la nécessité. Mes prières sont pour lui au quotidien. Je sens que l'horreur intérieure s'en va à mesure que j'accepte à nouveau mon destin, mon chemin. Je suis là pour élever sa femme et inspirer mon fils car elle sera sa plus belle arme celle de sa bonté.
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