Nous sommes lundi 1er du mois 5 de notre calendrier.
Je pleure sous la douche sans comprendre même pourquoi.
Je ne me sens pas triste au contraire.
D’un seul coup je pleure et je me ressens dans cette profonde tristesse qui me traverse.
D’où vient-elle ?
J’avais envie de chercher avant pour comprendre le pourquoi du comment. Aujourd’hui j’arrête et je la laisse me traverser et me nettoyer. Je pleure et j’accepte.
Les larmes m’aident comme une douche intérieure.
J’ai tenté de forcer l’équilibre en me donnant du plaisir.
Celui-là commençait à s’éveiller et la pensée, l’image de lui, de moi, ce souvenir de plaisir m’a ramené à mes larmes.
Je l’évacue petit à petit … une après l’autre … un après l’autre
Chaque goutte d’eau est un souvenir qui se dissout pour laisser la place à demain ou du moins à maintenant.
Je pleure en paix et en sûreté. Je me prépare apparemment car je suis ici dans cette vue qui se rapproche encore un peu plus de ce “chez nous”.
Les journées s’avancent et j’évacue une à une ces pensées.
C’est enfin fini ce temps de revanche. Je reçois ce que l’univers m’offre. J’ai l’espace d’être moi.
Si! Cette pensée quand je me suis questionnée :
“L’impression d’avoir vécu pour que les autres s’aiment”
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