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Photo du rédacteurDajGuru

Je bloque à l’introduction …


Quelle fierté de voir cette génération de jeunes hommes et femmes qui dès leur vingtaine prennent en main leur projet leur vie et se battent avec convictions pour atteindre leurs rêves. Ce sont les prochains dirigeants et actuellement ils le deviennent de plus en plus tôt ! Étions-nous aussi comme cela à vingt ans ?


J’en suis à me demander ce qu’il s’est passé dans les années 90 comme beaucoup qui postent et se questionnent sur notre incapacité à nous engager ou à construire durablement. Je suis à mon tour dans une amorce de théorie. Osant émettre ma théorie, assieds toi confortablement et en avant pour ma version.


Nous bloquons dès le départ, avant même le début de l’histoire, comme déjà au courant de la suite et surtout de l’issue, sans grande conviction que nous avancerons. Quelque part nous sommes clairvoyants. Nous savons dès que nous croisons le regard de la personne que c’est vain. Alors oui nous ne prenons pas le temps d’aller creuser plus loin en ayant cette forme de sensation que c’est déjà vain.


Il y a aussi une part de nous qui nous fait croire que nous avons peur de la suite, que les premiers rendez-vous dit “date” sont ennuyants. Forcément nous faisons tous semblant, soignant les apparences pour apparaître au meilleur de nous-même, voire nous trahissant pour être choisi. Nous avons envie quelque part aussi d’être déjà au cœur de cette belle relation, union en sautant les étapes y menant.


Cette sensation de ne plus avoir envie de perdre du temps, de choisir ce célibat devenu précieux avec le temps. Cette liberté qui permet d’être chez soi comme nous sommes, d’être dehors quand nous le désirons vraiment.


J’écrivais toutes ces observations et m’est venu cette suite d’évidences :


Première génération d’enfants divorcés. Du coup nous avons été bercés dans le “quand ça ne nous fait pas du bien, il est préférable de se séparer”.

Attention, ici observe le phénomène du divorce d’un œil différent de celui de la critique habituelle !

Nous avons été les témoins de nos parents retrouvant goût à la vie et retrouvant joie de vivre et plaisir d’être eux-même. Ce fameux goût qui est ancré en nous, pour cette liberté d’être qui nous sommes sans concession, sans compromis et toujours plus exigeants. Cet espace sacré qu’est notre chez nous vient de là. Même si nous avons aussi vu nos parents être en difficultés financières parfois du fait d’assumer seuls, ils ont réussi, tout de même, du mieux qu’ils pouvaient.


Ensuite je me suis aperçu que nous sommes nés à la fin d’un siècle qui remonte à 1900. Le fameux XXème siècle ! Nous les 90, nous cumulons l’ensemble de la synthèse des expériences de vie de ce siècle. Alors c’est probable que nous sommes là pour en faire une belle synthèse et alléger les générations d’après d’un poids. Une légèreté apportée avec les naissances des années 2000. Nous ne souhaitons plus revivre des cycles passés et nous avons comme une forme de choix d’équilibre entre liberté et stabilité. Trouver le juste équilibre est digne de ces fameux alchimistes. C’est un chemin parfois tortueux empli de rebondissements et de tests qui nous explose à la figure, à l’image d’Albert Einstein dans son laboratoire cérébral.


1900 année de naissance de mon grand-père paternel et 1919 celle de ma grand-mère paternelle, tous deux jamais connus de leurs vivants. Pourtant déjà de grands voyageurs, qui ont choisi de s’unir tard au vu de leurs années de naissance et changer de territoires laissant derrière leur passé pour tout commencer ensemble. Je suis née en 1991, avec cet appel depuis très jeune à parcourir le monde à la recherche de ma maison (tu trouveras un article sur le sujet dans le blog). C’est comme dans nos gènes depuis trois générations, ici j’ai comme la sensation de clôturer leur amour en l’élevant au délà de ce qui les a limités par le passé. Comme libérer tous ceux qui après ce sont fermés par peur d’aimer pour de vrai car je suis née avec la conviction que mon mari est. J’en ai toujours parlé comme s’il était à mes côtés sans jamais en douter. Pourtant sans réussir à m’engager avec cet amour.


Alors à nous la génération 90, guérisseurs, libérateurs du karma familial et des 999 années du XXème siècle, observe tout ce que tu crées durant ce temps de libération. Soit fière de ce choix exigeant d’écouter ton intuition quand elle te dit à l’approche d’une personne que ça ne mène nulle part. C’est fini ce besoin de nous prouver que nous avons raison depuis le début. La souffrance des histoires que nous vivons comme des leçons.


Quelle est la leçon à retenir ?


 

Peu importe ta génération, si tu lis et que tu te sens concerné, touché ou juste l’envie de témoigner :


Rejoins-nous dans le Daj&Moi et choisis la version qui te correspond.


Tu préfères éluder les dialogues et faire le tout en intimité, rejoins la communauté de lecteur en choisissant ton œuvre.


Belle semaine

Dounia Ajami


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