Dans cette lumière du matin, j'aperçois mes traits dans ce miroir tout prés de la salle de bain. Depuis ce lit, je grandis. Plat ventre ou plat dos, ma position m'indique à quelle étape je suis. Introspection ou confirmation. Juste une position me laissant sentir que mon être s'aligne à ma pensée par une position.
J'observe mon être tous les matins en ouvrant les yeux grâce à cette première lueur du jour. Elle est si fine au début que je ne vois aucun détail. Petit à petit, elle éclaire chaque paupière et partie de mon être. Elle me dévoile, me met en scène selon ma position.
Un lever de jour, tremblant quand il y a orage et puissant par un soleil ardent. Il n'y a que l'enjeu de ce qui est à observer. En hiver, je prends le temps justement de rester dans ce noir troublant. C'est l'ouverture à l'aventure des sensations. L'été permet de s'élancer dans ce qui jaillit de ma pupille face à ma nudité.
Mon corps m'indique l'état de la circulation de mon énergie. Lorsque je l'observe ce matin, il a l'air de réfléter l'impact de la précédente soirée et de cette rencontre non préparée. La surprise d'être arrivée à gérer les émotions, les messages et le temps. Le temps de trouver ce qui était important pour m'exprimer.
Ce fut le moment d'ouvrir la porte aux mots en respect avec mon intégrité.
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